vendredi 21 décembre 2018

Les étourneaux

Parmi les oiseaux qui fréquentent le jardin, nous avons une colonie d'étourneaux qui vient sporadiquement nous rendre visite. Et plus particulièrement à l'olivier qui est, en ce moment, chargé de fruits. 

Ce jour-là, alors que la brume enveloppait notre coin de verdure, j'ai pu admirer le physique caractéristique de l'un de ces imposants Passériformes ...


Leur tempérament grégaire les pousse à former d'importants groupes qui, lorsqu'ils sont en vol, créent de véritables figures aériennes. Cet oiseau tapageur est l'expert en arabesques harmonieuses qui sont toujours fascinantes à observer. 

Ils arrivent ainsi en masse dans le jardin et fondent littéralement sur l'olivier où ils ne restent que quelques secondes. Raflant tout sur leur passage ! 

Nous sommes toujours épatés par leur faculté à ingérer des olives encore plus grosses que leur bec ...


Des olives qu'ils engloutissent entières sans le moindre soucis !

Ces oiseaux au look de guerriers d'un autre âge ne craignent pas la proximité avec les humains. On en rencontre d'ailleurs souvent dans les agglomérations. 

Considéré parfois comme une espèce envahissante, l'étourneau Sansonnet est un oiseau utile qui consomme des insectes nuisibles comme certaines chenilles et autres ravageurs. 

En tous cas c'est un oiseau qui mérite autant qu'un autre d'être observé ! 

mardi 18 décembre 2018

Premiers frimas

Le froid est arrivé soudainement dans le jardin, ce qui occasionne d'importants rassemblements d'oiseaux autour des mangeoires. 

Et chacun lutte comme il peut contre les intempéries. 

L'exemple typique est ce moineau qui gonfle son plumage afin de conserver un peu de chaleur ... 


Alors qu'un de ses congénères fait le plein de lipides en dégustant une graine de tournesol noire ...


Cette graine, également très riche en protéines, a une importance majeure dans les mélanges pour les oiseaux de la nature. N'hésitez pas à l'ajouter si elle n'y figure pas déjà ! 

D'ailleurs, les nombreux oiseaux qui fréquentent la mangeoire en récup', ne s'y trompent pas ...


Ils l'a choisissent souvent en priorité.

Cette mésange bleue affronte bravement le vent glacial ...


Afin de pouvoir à son tour, reprendre des forces ! 

Nourrir les oiseaux en cette saison, permet d'assister à de magnifiques scènes et à un véritable ballet de couleurs. Et ainsi d'apporter un maximum d'animation dans le jardin. 

lundi 17 décembre 2018

Un vent de révolte au jardin

En ce moment, dans le jardin, la nature a complètement repris ses droits. Ainsi, les plantes sauvages se mêlent harmonieusement au cultivé, ce qui crée un joyeux désordre.

Depuis la fin des beaux jours, nous avons fait le pari de ne plus vraiment nous occuper de notre coin de verdure, à part bien entendu le strict minimum : quelques tailles par-ci par-là, un peu de débroussaillage ... La nature se charge, avec les pluies régulières, du reste !

Nous avons eu la surprise de voir apparaitre de belles plantes de fin de saison un peu partout, dont l'impérissable Calendula et des tapis de fleurs blanches que l'on rencontre parfois au bord des chemins. Et pendant les quelques jours de redoux, des papillons multicolores et des bourdons vrombissants sont revenus occuper les lieux. Cette joyeuse pagaille anarchique pourrait me faire qualifier mon jardin de "jardin punk" !

Le "jardin punk" késako ? Ce n'est autre qu'un espace qui s'affranchit des règles du jardinage traditionnel. Le coin rêvé pour les rebelles, les fainéants, les fauchés et les écolos ! Le royaume des insectes, des oiseaux et d'une faune bigarrée où les arbres, les fleurs et les plantes vivent en liberté. Et surtout, un endroit où l'on se sent bien sans en devenir l'esclave.

Si ce genre de jardin vous plait, je vous conseille vivement de découvrir le livre "Petit traité du jardin punk" d'Eric Lenoir paru chez Terre vivante ...


Ce livre très instructif fait partie de la collection "Champs d'action" qui s'engage à donner des solutions pratiques face à la crise écologique afin de bâtir au quotidien le monde de demain dans les domaines du jardinage, du bien-être, des loisirs, de la cuisine, de la consommation etc ...

Dans "Petit traité du jardin punk", vous apprendrez de façon ludique à faire un pied de nez aux conventions en créant un jardin non nuisible, écolo et bien plus beau que l'existant. Et plus particulièrement, à observer et à reconsidérer le désordre tout en étant capable de modifier ce qui vous semblait immuable. Vous oserez ainsi prendre des risques en suivant vos intuitions et vos envies. Le tout en suivant les conseils d'Eric Lenoir, expert en l'art de "punkiser" le moindre espace de verdure.

Et si vous souhaitez aller encore plus loin dans la transgression, peut-être oserez vous investir à votre manière les espaces laissés à l'abandon dans votre commune. Comme par exemple, embellir un trottoir, conquérir les façades d'immeubles, etc... Car le "jardinage punk" c'est aussi une riposte contre le béton et la rectitude des espaces de vie dénués de couleurs et de fantaisie.

Ainsi, grâce à vous, la nature passera enfin d'un statut dérisoire à un statut remarquable. Et la planète aura tout à y gagner !

"Petit traité du jardin punk" (apprendre à désapprendre) d'Eric Lenoir 
Paru chez Terre Vivante 

https://www.terrevivante.org






vendredi 14 décembre 2018

J'ai testé la "Biotyfull Box" !

Ma salle de bain, est de loin l'endroit où je suis la plus scrupuleuse vis à vis des produits qui y rentrent.  Ceux-ci sont automatiquement respectueux de la planète et des animaux. Le ton est donné ! Bon... parfois, il m'arrive de faire des écarts que je regrette systématiquement. 

Surtout que nous, les nanas, n'avons plus d'excuses pour bouder la cosmétique bio qui a fait de sérieux progrès depuis quelques années. Finis les shampoings effet "cheveux de paille" et la peau mal hydratée qui tiraille ! Pour être honnête, j'ai une sélection de produits auxquels je suis fidèle et qui me conviennent très bien. Même si je reste toujours à l'affut des nouveautés. 

Ainsi, lorsque Violette de l'équipe de la "Biotyfull Box", box beauté 100% bio/naturelle, m'a contactée afin de me faire tester l'édition spéciale Noël, je me suis dit que cela pouvait être une excellente opportunité pour découvrir des marques que je ne connaissais pas. Et surtout, le concept de la "Box" m'intrigue depuis longtemps ! Le fait de recevoir des produits que l'on a pas choisi me fait penser aux pochettes surprises tellement régressives. Et je n'ai pas été déçue car j'ai entretenu le mystère jusqu'au bout en refusant de savoir à l'avance ce qu'il y avait dans la box que j'allais recevoir.

C'est donc dans un état d'excitation très enfantin que j'ai découvert ceci ...


J'ai tout d'abord apprécié le packaging à la fois raffiné et festif de la box. Une boite que je recyclerais sans problème pour stocker mes accessoires de beauté. 

Et puis, j'ai découvert peu à peu les produits "full-size" (tous fabriqués en France) indispensables pour le réveillon qui la composent : un gommage pour le visage, un soin cheveux, une crème de jour, un baume pour le corps et un gloss à lèvres. Le tout accompagné d'une trousse en tissu rouge et or, hyper pratique pour tout ranger. 

Comme vous pouvez le constater, la sélection est variée, certains produits étant même lancés à l'occasion de la sortie de cette "Biotyful Box".

Parmi ces produits, j'ai particulièrement apprécié le gommage pureté douceur "Pure et Polie" d'Aïny et l'encre à lèvres longue durée de DWTN Paris, labellisés One Voice. Un label très sérieux certifiant une éthique animale et planétaire ...



Le masque sent divinement bon et fait une peau toute douce et lumineuse même si sa texture un peu compacte mériterait d'être améliorée. Quant au rouge à lèvres, il tient ses promesses en ce qui concerne le fini mat et la tenue. Je rajoute néanmoins un peu de baume hydratant par dessus pour plus de confort.

Et pour contrer l'ambiance morose de la saison, la crème corps "So loucura" de Baïja et le soin visage bio "Evasion Polynésie" de Clairjoie sont de véritables concentrés de bonheur olfactif ...


Quant au soin de nuit nourrissant et réparateur pour les cheveux Kos Paris, il a donné un sérieux coup de fouet à mes pointes, leur épargnant le supplice de la coupe ...


Bilan de cette découverte : j'ai adoré l'effet surprise et le fait de tester des marques que jusqu'alors je ne connaissais que de nom. Certains soins rejoindront les produits phares de ma salle de bain, d'autres pas. C'est le jeu de toute box ! 

Une chose est sûre, le jour où j'ai reçu la "Biotyful Box", ce fut pour moi Noël avant l'heure !

https://www.biotyfullbox.fr








lundi 10 décembre 2018

Oiseaux d'eau

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir l'univers poétique des oiseaux d'eau.

En cette saison, se promener autour des lacs assure une véritable parenthèse de quiétude et de nature. De plus, les couleurs de la végétation et celles de l'eau limpide évoluent au fil des heures, ce qui crée parfois des ambiances impressionnistes ...


Cette Foulque Macroule avait besoin d'une bonne sieste, qu'elle n'a pas tardé à faire, d'ailleurs ! Le calme des lieux était absolu et invitait à une douce rêverie. 

Quant  à ce Cygne Tuberculé, il excellait dans la plongée en apnée et ressortait à chaque fois orné de gouttes d'eau scintillantes, lui donnant un style encore plus raffiné ...


On appelle cela "avoir la goutte au bec" !

Cette Ouette d'Egypte pratiquait l'art de se fondre dans un décor ...


déjà saturé de couleurs chatoyantes. 

Et dans les prémices de la fin du jour, ces Canards Colvert évoluaient harmonieusement entre l'ombre et la lumière, dans le plus pur style du "clair obscur" ...


Comme vous pouvez le constater, se balader au bord d'un lac permet de stimuler l'imaginaire et de pénétrer dans un monde d'esthétisme et de lenteur. 

vendredi 7 décembre 2018

Hors saison

Marcher sur une plage déserte fait aussi parti des plaisirs simples. Cette osmose avec l'eau et le sable permet de réduire notre stress et de nous dynamiser en faisant le plein d'ions négatifs. 

Je vous invite donc à prendre un bon bol d'air iodé sur la plage de Cassis hors saison ...


Ce jour-là, la célèbre station balnéaire était balayée par les vents. Ce phénomène créait des contrastes forts entre l'ombre et la lumière...


Les pointus qui se balançaient en rythme le long de la jetée, composaient une musique lancinante où se mêlaient le clapotis de l'eau et le tintement des mâts. 

Le coquet port de Cassis offrait aux rares visiteurs une ambiance de carte postale ...


Alors que dans les ruelles où le vent jouait à s'engouffrer, la ville rappelait de façon esthétique que la mer est un espace fragile qu'il faut préserver ...


Afin de pouvoir continuer à profiter longtemps des charmes indéniables de la "grande bleue". 

mardi 4 décembre 2018

Les plaisirs simples

Lorsque le temps devient maussade, et cela ne manque pas en cette saison, l'un de mes plaisirs simples est d'observer les changements progressifs de la nature derrière ma fenêtre.

Comme ce jour où la brume commençait à envelopper subtilement la forêt, annonçant l'arrivée imminente de la neige ...


J'aime particulièrement les teintes douces et apaisantes que cela crée à chaque fois.

Véritables baromètres de la météo, les oiseaux du jardin débutent toujours, peu avant les intempéries, un ballet incessant autour des mangeoires.

Cet accenteur mouchet est l'un des plus discrets car il se fond littéralement dans le décor en sautillant un peu partout ...


Le rouge-gorge, qui a retrouvé son perchoir favori, en profite pour m'observer à son tour ...


Je ne manque jamais d'apprécier ces scènes charmantes en dégustant une boisson bio réconfortante, tout en notant sur mon carnet les différentes espèces d'oiseaux qui fréquentent le jardin ...


Le mug ainsi que le carnet de sac proviennent du coffret "Une année Chat'l'heureuse" édité par les Editions Larousse ...


Accessoires incontournables, ce mug aux silhouettes élégantes et ce carnet rempli de citations sur les chats vous permettront d'affronter en douceur les frimas.

Et d'apprécier encore plus les plaisirs simples ! 

vendredi 30 novembre 2018

Au bord de la Sorgue

Pendant plusieurs jours, la Provence a été le théâtre de pluies diluviennes. Ce phénomène a eu pour conséquence de faire monter de façon spectaculaire le niveau des cours d'eau. Dont celui de la Sorgue  à Fontaine de Vaucluse ...


Ce jour-là, la source de la célèbre rivière Vauclusienne se déversait en cascades bouillonnantes qui enveloppaient les arbres et les rochers qui se trouvaient sur leur chemin ...


Ce spectacle impressionnant de force et de beauté avait attiré comme à chaque fois de nombreux visiteurs.

Je vous présente Madame Courage, qui complètement insensible au vacarme, avait choisi le meilleur endroit pour profiter de la vue ...


Finalement, cette cane intrépide a choisi de se jeter à l'eau. Nous l'avons vue disparaître l'espace d'un instant dans les remous et réapparaître quelques mètres plus loin. Pour ensuite se réfugier sur un rocher afin de pouvoir se désaltérer tranquillement ...


Une fois de plus, la faune sauvage nous a prouvé son étonnante faculté à s'adapter à toutes les situations. 

mardi 27 novembre 2018

Plantes sauvages comestibles

Les mélèzes qui enchantent, avec leurs couleurs chatoyantes, les paysages montagnards, produisent également une délicieuse liqueur. C'est d'ailleurs l'autre grande liqueur de la montagne avec le Génépi que l'on ne présente plus ! Au fil de nos escapades, je ne manque jamais de constater que les habitants des régions alpines savent tirer le meilleur de la nature. Tout simplement parce qu'ils ont su rester très proches d'elle. 

Des centaines de plantes comestibles nous entourent et il suffit de se baisser pour les ramasser. A condition de savoir les identifier, bien entendu ! Mais aussi d'en connaitre les usages et de les choisir dans des lieux non pollués. Avec les plantes sauvages, c'est tout un monde de saveurs nouvelles et originales qui s'offre à nous. Elles apportent une infinitude de possibilités insoupçonnées et sont riches également en éléments nutritionnels. Les plantes sont de véritables compléments alimentaires, sains, savoureux et gratuits !

Le livre "Plantes sauvages comestibles" de l'ethnobotaniste François Couplan paru chez Larousse vous propose d'explorer le vaste domaine des plantes sauvages comestibles ...


A la fois pratique et informatif, ce livre fait un tour d'horizon de ce que la nature nous offre dans nos régions. Car cueillir notre nourriture s'inscrit dans la lignée d'une longue tradition que l'agriculture a hélas reléguée au second plan, voire contribué à faire disparaitre. Or, nous avons évolué en nous nourrissant de plantes sauvages et peu à peu, mode du naturel aidant, celles-ci reconquièrent leur droit de cité. Même si la cueillette peut parfois effrayer, à cause de la toxicité de certaines plantes, elle est source de bien-être profond car elle a le don de nous connecter à la nature et donc à notre propre nature.

Dans son livre, François Couplan nous présente plus de 200 plantes parmi les plus fréquentes de nos régions classées suivant le type d'environnement où elles poussent : champs et jardins, bords de chemins, prairies, bois et forêts, bords de mer, haies et lisières, montagne etc ... Pour chaque catégorie, les plantes sont classées par ordre alphabétique et décrites de façon précise avec leur différentes utilisations. L'auteur nous propose également des recettes testées par ses soins : Alligot au Chénopode blanc, quiche de Pourpier, yaourt aux fruits de Carotte sauvage, sablés au Mélilot, beignets de Consoude, sirop d'Epicéa, farcis de Bourrache etc... En lisant ce livre, j'ai appris que les Epilobes aux magnifiques fleurs d'un rose pourpré que j'ai photographiées lors de la belle saison dans le Mercantour étaient comestibles ! On peut consommer leurs jeunes pousses comme légume, leurs feuilles donnent une délicieuse boisson au goût fruité et décorent aussi harmonieusement les salades.

Alors que nourrir l'humanité sera le grand défi des années à venir, nous pouvons suite à la lecture de ce livre nous poser la question suivante : "Et si les plantes sauvages comestibles étaient l'une des solutions ?". En effet, se rapprocher de la nature peut contribuer à résoudre efficacement les problèmes de notre société déconnectée de l'essentiel. Car les cadeaux de la nature ont la faculté de nous ouvrir au monde et c'est cette ouverture qui pourra à la longue modifier notre comportement vis à vis de l'environnement, des autres, et de nous même.

"Plantes sauvages comestibles" (Cueillir la nature parmi les prés et les bois)
de François Couplan chez Larousse 

http://www.editions-larousse.fr





vendredi 23 novembre 2018

Entre deux saisons

Après le Col de l'Izoard, je vous invite à découvrir le Col de Vars photographié il y a quelques jours. 

La neige était de retour et les mélèzes arboraient une superbe teinte ambrée ...


Nous avons particulièrement apprécié le contraste entre les deux saisons.

La neige qui enveloppait délicatement les cimes des montagnes se fondait harmonieusement avec les  couleurs éclatantes de la forêt en contre-bas ...


Egalement situé sur la célèbre "Route des Grandes Alpes", le Col de Vars culmine à 2109 m. Ce point de passage entre les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes fait communiquer la vallée de l'Ubaye avec le Queyras et l'Embrunais. Ce col mythique offre des panoramas exceptionnels et est surtout une porte ouverte vers une nature sauvage et préservée. 

mardi 20 novembre 2018

L'or des mélèzes et le Col de l'Izoard

Quelques jours avant l'arrivée de la neige, nous sommes retournés dans les Hautes-Alpes et plus précisément dans le Briançonnais. 

C'était la pleine période de magnificence des mélèzes. Ceux-ci, partout dans la montagne, semblaient saupoudrés d'or ...


Doté d'une très riche palette de couleurs, ce conifère d'exception se teinte peu à peu de jaune, de rouge, puis de brun, avant que ses aiguilles ne tapissent les sols. 

La "Route des Grandes Alpes" qui mène au Col de l'Izoard, ondule dans un décor minéral ...


Ce col mythique, porte d'entrée du Parc Naturel Régional du Queyras, a vu passer le Tour de France à de nombreuses reprises. Il marque la séparation entre le Briançonnais et le Queyras, et du haut de ses 2361 m d'altitude, il offre un panorama unique sur la chaine des Ecrins. 

Peu après cette escapade, la neige se chargeait de transformer le décor et commençait à prendre ses quartiers sur les Alpes du Sud. 

vendredi 16 novembre 2018

Le Cincle Plongeur

L'oiseau du jour, c'est ce Cincle Plongeur photographié au bord de la Sorgue ...


Ce passereau a la particularité d'être capable de nager et de plonger. On le rencontre donc au bord des cours d'eau rapides et peu profonds, munis de grosses pierres et de fonds graveleux.

Son plumage est dense et riche en duvet. Sa puissante musculature lui permet de résister aux courants  et de chercher sa nourriture sous l'eau où il peut rester plusieurs secondes.

On le reconnait facilement avec sa couleur châtain aux légers reflets roux et sa poitrine d'un blanc lumineux ...


Le Cincle Plongeur émet un chant mélodieux capable de couvrir le fond sonore de la course des rivières ou des torrents.

Son vol rapide et précis lui permet de raser l'eau pour se déplacer et capturer des insectes. 

Présent dans pas mal de régions en France, cet oiseau attachant peut être observé facilement à condition bien-sûr de savoir se montrer discret ! 

mardi 13 novembre 2018

Petit guide amusant pour écolos débutants

Les résultats du récent rapport du WWF sont plus qu'alarmants : au cours des cinquante dernières années, notre empreinte écologique a augmenté de 190 %. Conséquence de nos actes : l'effectif des populations de vertébrés sauvages a décliné de 60 %. Sans parler des pollinisateurs ! 

Nous vivons une époque de changements rapides et sans précédent où l'explosion démographique et la croissance économique entrainent des besoins de plus en plus importants en énergie, en terre et en eau. Et ceci au dépend de la nature ! 

Et pourtant, plus de 87 % de nos concitoyens se sentent concernés par les problématiques environnementales et sont prêts à revoir leurs habitudes. 

C'est donc plus que jamais le moment d'agir ! Et il suffit de quelques gestes pour tout changer.

Le livre "Petit guide amusant pour écolos débutants" de Sarah Bienaimé paru chez Terre Vivante est une véritable boite à solutions ...


Ce guide simple et ludique vous propose 50 gestes pour diminuer votre impact environnemental au quotidien classés par cinq niveaux de difficulté croissante. Vous êtes donc libres de mettre le curseur où vous voulez et de progresser à votre rythme. Et ensuite de convertir votre entourage pour ainsi créer l'effet "boule de neige".

Vous pouvez débuter avec des gestes vraiment pas compliqués comme dire "stop" à la pub dans votre boîte aux lettres, limiter les newsletters sur votre ordi, bannir les couverts en plastique etc ... 

Si ensuite, vous souhaitez passer à la vitesse supérieure, vous pouvez opter pour locavorisme et le bio dans votre assiette, limiter les protéines animales voire les supprimer totalement, éviter la surconsommation de produits neufs et privilégier les circuits de l'occasion, voyager autrement etc ...

Chacun de ces gestes est expliqué avec une bonne pointe d'humour et est illustré par les dessins hilarants de Michel Szlazak. Comme vous pourrez le constater, on est pas là non plus pour se "prendre la tête" et faire des efforts c'est toujours mieux quand c'est dans la bonne humeur ! 

Je vous conseille donc avec ferveur ce guide qui vous aidera à vous poser les bonnes questions et à changer vos habitudes. Et ainsi "faire votre part" comme le colibri cher à Pierre Rabhi. Ceci pour le bien de notre planète et de tous ses habitants ! 

"Petit guide amusant pour écolos débutants" (50 gestes qui peuvent tout changer)
de Sarah Bienaimé chez Terre Vivante 



vendredi 9 novembre 2018

Le Saut de la Pie

Aujourd'hui, je vous propose une escapade dans le Pays Dignois. Et de partir à la découverte d'une magnifique cascade ...


Cette cascade porte le nom poétique du "Saut de la Pie" et se situe dans le site sauvage et préservé d'Auzet. Ici, les couleurs sont magnifiques et sublimées par celles de l'eau en perpétuel mouvement. Il est même possible de cheminer au dessus de la cascade, et ainsi admirer l'eau qui se jette avec fougue plusieurs mètres plus bas.

Cette réserve naturelle fait partie du Géoparc de Haute Provence.

La route qui conduit à cette cascade offre de magnifiques surprises comme ce torrent qui serpente au milieu d'un décor minéral et végétal ...


Vous pouvez également faire une pause fraîcheur à la Source de Fontchaude ...


Coté fraîcheur, j'exagère un peu car cette source thermominérale a la particularité de garder une température constante tout au long de l'année. Les Dignois sont friands de son eau qui est au demeurant excellente !

Plus loin, les Clues de Barles, ces gorges spectaculaires creusées par le Bès, offrent une expérience unique car le passage sur la route, entre les roches, garantit de délicieux frissons ...


Ce paysage de barres calcaires sculptées par la nature a vraiment de quoi impressionner. Placide, la rivière continue de se frayer un chemin au milieu des couches verticales.

Près du Saut de la Pie, on peut découvrir le site carbonifère et ses roches aux couleurs changeantes ...


Comme vous pouvez le constater, le Pays Dignois regorge de belles surprises et de témoignages uniques du passé de l'humanité.

mardi 6 novembre 2018

Mes créations dans le livre "La pédagogie Steiner Waldorf à la maison"

Il y a quelques mois, j'ai été contactée par les Editions de la Plage pour collaborer à un livre. Cela fait partie des joies de la blogosphère qui offre de belles opportunités et de belles rencontres !

Et lorsque l'auteur de ce livre m'a exposé son projet, j'ai immédiatement été emballée. De plus, je ne connaissais absolument pas la pédagogie Steiner Waldorf qui prône une éducation des enfants basée sur le respect des différentes étapes de leur développement, mais aussi sur l'amour, la créativité, la confiance et l'enthousiasme.

Lors de cette période de construction tellement importante, les enfants peuvent acquérir une sérénité et des forces indispensables pour mieux évoluer dans un monde où l'ambition et la compétitivité sont hélas la norme, et y réaliser leur projet d'existence selon leur individualité propre. Grâce à cette pédagogie, ils baignent dès leur plus jeune âge dans un climat harmonieux qui les nourrit et leur permet de se développer à leur rythme. Ils se connectent ainsi plus facilement à la nature ainsi qu'à leur propre nature. 

Dans le livre "La pédagogie Steiner Waldorf à la maison" Monique Tedeschi explique de façon simple et ludique comment elle s'est inspirée de cette pédagogie pour sa propre famille ...


On y retrouve les grands principes pour la mettre en place facilement chez soi, mais aussi, saison après saison, des propositions de jeux libres et créatifs, des comptines, des histoires poétiques et féériques etc ...

L'auteur présente également de nombreux tutoriels adaptés aux saisons : papillons ou enfants-chatons en laine cardée, couronnes de fleurs sauvages ou de feuilles, étoiles en papier, tissage avec des marrons etc...

Parmi ces tutoriels, vous pourrez retrouver deux de mes créations en récup' pour la faune des jardins.

La première est ma mangeoire "Woodland" réalisée avec une conserve et de la mousse de la forêt ...


Une mangeoire qui a fait ses preuve et qui continue d'enchanter notre coin de verdure !

Le second tuto est celui de mon abri à insectes, toujours en récup' ...


J'en ai d'ailleurs réalisé d'autres depuis, que je ne manquerai pas de vous présenter prochainement !

J'ai bien sûr été ravie de pouvoir collaborer à ce livre à ma façon et surtout je ne me lasse pas de le parcourir. Je le trouve agréable, pratique et enrichissant. J'y ai glané de nombreuses idées d'activités artistiques et des idées de tutoriels que je réaliserai avec plaisir. Et aussi découvert de jolis contes et appris plein de choses sur les saisons et leurs rituels. Le livre "La pédagogie Steiner Waldorf à la maison" est assurément un ouvrage inspirant pour célébrer les fêtes, la vie, la nature ... et réenchanter le monde !

"La pédagogie Steiner Waldorf à la maison" de Monique Tedeschi 
aux Editions La Plage 

lundi 5 novembre 2018

Mangeoires en récup' pour les oiseaux du jardin

Maintenant que le froid et la neige sont de retour, il est plus que jamais indispensable de s'occuper de nos amis les oiseaux des jardins.

En effet, leurs ressources alimentaires : baies, insectes, graines etc... sont de plus en plus difficiles à trouver dans la nature et ils doivent aussi lutter pour résister au froid. Les nourrir est donc une excellente initiative pour les aider à passer cette période difficile. De plus, cela offre la possibilité de les observer de près tout en maintenant un bon écosystème et en animant notre coin de verdure.

A cette époque, les oiseaux ont des besoins importants en aliments riches en lipides comme les graisses d'origine végétale, les mélanges de graines : avec majoritairement du tournesol noir et des arachides, le tout non salé et non grillé cela s'entend ! 

Et pour être encore plus écolo et dans la tendance DIY et récup', vous pouvez fabriquer vous-même vos mangeoires comme nous le faisons chaque année. 

Je vous présente donc nos dernières créations tout juste installées dans le jardin ! 

Le première est une bouteille d'eau en plastique d'une célèbre marque islandaise qui m'a inspirée avec ses reliefs de montagne. J'ai eu envie de la customiser en mêlant l'ambiance neigeuse et celle de la belle saison avec les sorbiers au summum de leurs couleurs ...


Pour cela j'ai découpé une fenêtre sur le devant de la bouteille avec un rebord pour que les oiseaux puissent se poser. J'ai entouré le tout de Décopatch encollé et j'ai dessiné des branches et des baies avec mes feutres Posca. Sur le haut de la bouteille, j'ai suivi les reliefs du plastique en marquant les creux et les bosses avec des couleurs symbolisant la neige et les rochers. Puis j'ai fixé une ficelle sur le goulot pour pouvoir accrocher la mangeoire. 

Pour cette deuxième création, j'ai utilisé une boite de conserve que j'ai décorée sur le thème des fleurs de la prairie ...


Je l'ai tout d'abord débarrassée de son étiquette et de ses traces de colle. Puis je l'ai bombée avec un spray de couleur adapté à l'extérieur. J'ai ensuite dessiné des fleurs sauvages et des pois un peu partout. J'ai ajouté également une cuillère en plastique pour servir de support aux oiseaux que j'ai fixée avec de la colle et une cordelette. Pour pouvoir accrocher la mangeoire, j'ai utilisé un cintre de pressing que j'ai enroulé autour de la conserve. Cette mangeoire nomade pourra ainsi être installée un peu partout !

Voilà, comme toujours, les mangeoires en récup' sont une façon d'alléger ses poubelles et de mettre sa créativité au service de la faune sauvage qui nous le rend bien en peuplant nos jardins ! 

mardi 30 octobre 2018

Migration

En montagne, les marmottes ont désormais rejoint leur terrier bien douillet dont elles ne ressortiront que lorsque les premières fleurs seront revenues dans la prairie.

Plus bas, en Provence, les Guêpiers d'Europe ont entrepris une longue migration qui les a conduits en Afrique où il trouveront pendant plusieurs mois les insectes nécessaires à leur survie.

Si certains animaux restent sédentaires lors de la mauvaise saison, d'autres choisissent de migrer dans des lieux où les températures sont plus clémentes. Et où l'abondance de nourriture est assurée.

C'est le cas des hirondelles de nos campagnes qui, pesant à peine quelques grammes, sont capables de parcourir des milliers de kilomètres. Pour y parvenir, elles excellent dans le vol battu, avec leurs ailes presque toujours en mouvement. Elles passeront la saison majoritairement en Afrique au dessus de la savane où elles se régaleront d'insectes. Cela leur permettra de récupérer de leur long voyage !

La migration animale est assurément un phénomène passionnant et complexe. Capables d'effectuer des déplacement considérables, les migrateurs peuvent traverser des continents entiers sans jamais se tromper ! Et revenir chaque année exactement au même endroit.

Si comme moi, ce sujet vous intéresse, je vous propose d'en savoir un peu plus avec le livre "Migration" de Mike Unwin et Jenni Desmond paru aux Editions des Eléphants...


Merveilleusement bien illustré, ce livre permettra aux petits comme aux grands de suivre les exploits d'une vingtaine d'animaux migrateurs. Vous apprendrez ainsi que de nombreux oiseaux migrent la nuit en se fiant à la lune et aux étoiles, que l'albatros peut voler des années sans se poser sur la terre ferme, que certains insectes se succèdent sur plusieurs générations pour pouvoir effectuer leur migration, etc ... Sans aucun doute, les animaux migrateurs rivalisent d'exploits, que ce soit les poissons, les cétacés, les oiseaux, les insectes ou les mammifères, pour se nourrir ou se reproduire. Et chacun d'eux a une histoire passionnante à raconter aux lecteurs de ce splendide album documentaire.

"Migration" Les merveilleux voyages des animaux
de Mike Unwin, illustré par Jenni Desmond 
chez Les Editions des Eléphants 

https://www.les-editions-des-elephants.com

lundi 29 octobre 2018

Des oiseaux et des couleurs

Pour débuter cette série consacrée aux oiseaux, je vous propose de découvrir une espèce vraiment sympathique. Je veux parler du Rouge-queue noir ...


Perché sur un piquet, afin de mieux nous observer, celui-ci se détachait plutôt harmonieusement sur l'azur.

Un groupe important de ce type d'oiseau nous a accompagné pendant presque toute notre randonnée. Sautillant par-ci, par-là, et surtout ayant toujours une longueur d'avance sur nous ! L'endroit situé en altitude et très peu fréquenté, leur fournissait pour une fois un peu d'animation ! 

Quelques mètres plus loin, cet esthète avait choisi un cairn et une ambiance végétale versicolore pour se poser ...


Appelé parfois "rossignol des murailles" ou "queue rousse", le Rouge-queue noir est un passereau plutôt répandu. Peu farouche, cet oiseau qui bouge en permanence, agite sa queue teintée de rouge de façon saccadée, lorsqu'il se perche, en émettant des sons très brefs. Il affectionne particulièrement les lieux rupestres et les éboulis. 

C'est un migrateur partiel qui n'hésite pas à rejoindre les régions située les plus au sud de son aire de répartition dès les premiers frimas. 

mardi 23 octobre 2018

Le Col de la Cayolle

On quitte les Hautes-Alpes en direction de l'Ubaye pour découvrir un col très connu. 

Je veux parler du Col de la Cayolle où, comme vous pouvez le constater, nous avons pu admirer une magnifique scène d'alpage à plus de 2 326 m d'altitude ...


Célèbre dans le monde entier, ce col fait partie intégrante de la "Route des Grandes Alpes" et se situe en bordure du Parc National du Mercantour. Ici les paysages sont époustouflants ...


C'est d'ailleurs l'un des plus beaux cols des Alpes françaises. Il offre une vue panoramique sur quatre sommets et également sur l'auberge refuge du Mercantour (que l'on peut apercevoir sur la photo) et sur la haute vallée du Bachelard. 

Il permet surtout le passage de la Vallée de l'Ubaye vers la Vallée du Var, plus au sud. 

La route qui monte à ce col nous a également réservé de belles surprises comme cette rencontre avec un important troupeau ...


Les moutons qui cheminaient tranquillement en direction d'une prairie située en contre-bas ont coupé l'accès au col pendant de longues minutes. Pour le plus grand bonheur des touristes !

Leurs copines les chèvres n'étaient pas loin ...


Sans pour autant se mélanger aux moutons !

Nous avons cultivé l'éloge de la lenteur, typique de la montagne, en nous mêlant joyeusement aux animaux, qui comme nous, profitaient des températures encore douces et de la beauté du lieu.